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10000 PATTES ASCAP, 4 juin 2001
Organisé par la section COURSE À PIED
Vous trouverez dans ce compte-rendu les réactions de Julien, de Cindy, du président de l'ASCAP, Claude Nicolas et de Christiane et Bernard, coureurs "Elle & Lui".
Quelques réactions pendant l'attente des résultats.
Julien, comment vous êtes-vous préparé pour cette course ?
Hé bien on est allé faire la fête avec l'équipe de Décathlon hier soir, et ce matin on est venu courir le 10 000 mètres. Pour ma part, je reprenais la course à pied après une année d'arrêt.
Sans entraînement ?
Oui, sans entraînement, sans rien. Comme j'ai fini mes partielles la semaine dernière, je pouvais reprendre.
Et vous avez quel âge ?
J'ai dix-huit ans, bientôt dix-neuf. Là, ça va, on a la pêche. Et je suis content, j'ai fait quarante-six minutes, pour une reprise, c'est bien.
Et la course, comment l'avez-vous menée ?
Au premier tour, il y avait pas mal de monde, il fallait que ça s'écrème un peu, je me suis mis derrière deux-trois personnes, j'espère qu'ils ne m'en voudront pas trop, j'étais bien protégé du vent, et après, des coureurs nous ont doublés, je me suis mis derrière eux, puis aux 8 kilomètres, je les ai lâchés.
Et le circuit, comment est-il disposé ?
Il y avait un petit tour, autour de l'étang principal, puis deux plus grands tours. C'est sympa, comme terrain, c'était pas la première fois que je venais, ça doit être la troisième ou quatrième fois que je fait cette course.
Question météo, c'était comment ?
C'était la bonne température, le soleil, pas de pluie, pas de vent, enfin si, un peu de vent, mais moi j'étais derrière alors je le sentais pas, et le temps nickel, pas à se plaindre.
Est-ce que vous avez une préférence sportive, une spécialité ?
Au départ, c'était le VTT, et je fais pas mal de course à pied, où je préfère les longues distances, le Lion, les semi-marathon... Le 10 km, faut courir vite, et j'aime pas courir vite.
On se retrouve l'année prochaine ?
D'accord.
Cindy, vous me racontez votre course ?
Je suis partie tout doucement au début, après, peu à peu, j'ai gratté toutes les filles, et je suis arrivée à la quatrième position, et je me disais, la première, elle a bien du courage, et si j'avais su que c'était toi, j'aurais encore speedé un peu plus !
Et la première c'était ?..
Sandrine (rires de l'intéressée, qui avait raconté sa course de "Cycle à Peed'"). Oui, mais elle a un entraînement quotidien, alors que moi, j'y vais juste comme ça, personnellement, pour m'amuser et me détendre.
Vous, c'est le sport-loisir, et Sandrine, c'est le sport-sport, quoi ?
Voilà, le sport-sport. Mais bon, si je peux gagner, je ne dis pas non (rires).
Vous avez fait une course très tactique ?
Oui, mais j'ai surtout accéléré jusqu'au bout, petit à petit, c'est venu tout doucement, progressivement, et voilà.
Quelques remarques sur les conditions de course ?
Le parcours était correct, un beau temps, ni trop chaud, ni trop froid, juste bien, à l'aise.
Merci Cindy, et à l'année prochaine ?
Sans faute.
© ASCAP, Claude Petizon
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Claude Nicolas, vous êtes le président de l'ASCAP, cette fois, le président paye de sa personne au cours de la course des personnalités. Comment ça c'est passé ?
J'ai mis les pointes pour la première fois depuis trente ans, je me suis décalaminé pour 10 ans ! Enfin, je vais essayer de me réentraîner et de participer chaque année à cette course.
La distance n'est pas la même que celle de vos records de l'époque ?
A l'époque, je faisais du demi-fond, du quinze-cent mètres, c'était de la vitesse sur piste, le 10 000 mètres, c'est de l'endurance, c'est moins rapide, mais c'est bien, on profite du site, de l'organisation impeccable. A ce sujet, je voudrais féliciter l'équipe qui a su monter cette course avec succès.
Christiane et Bernard, vous avez dominé la catégorie "Elle et Lui". Comment s'est passée votre course ? Christiane ?
Ça s'est bien passé, c'est toujours une belle course ici, on a eu le soleil, et puis, on l'a fait en "Elle et lui" parce qu'on aime bien cet esprit.
Comment faites-vous pour régler votre course à deux ?
Comme on s'entraîne toujours ensemble, on prend facilement à peu près le même rythme, et aujourd'hui, on l'a fait surtout pour le plaisir, on ne s'est pas occupés du temps, on est partis tranquillement, et on a couru ensuite à notre rythme.
Bernard, c'est donc le plaisir de courir d'abord ?
Tout à fait, on n'a pas mis le chronomètre, c'est Christiane qui a donné le rythme. On est parti tranquillement dès le départ, et au deuxième tour, on a un peu plus poussé la cadence, pour terminer bien, et voilà.
La distance de 10 km, c'est habituel pour vous ?
A l'entraînement, c'est habituel. Là, c'est la première course de l'année, on la fait pour le plaisir, sinon, ça nous est arrivé d'en faire de plus longues.
Christiane, vous courez parfois aussi seule, sans Bernard ?
Oui, car je ne travaille pas, et pour moi, c'est un plaisir autant qu'une nécessité d'entretenir le corps et aussi l'esprit.
Vous avez une distance préférée, à l'entraînement ?
Non, en général je cours une heure, mais je ne regarde pas franchement la distance.
Côté météo, aujourd'hui, c'était bien ?
Très bien, il faisait beau, pas trop chaud, tout était impeccable dans un beau site.
Bernard, vous avez une préférence pour la course à pied ?
Non, nullement, je suis ma femme, comme elle est toute mignonne, j'aime bien me mettre derrière pour la suivre.
On vous revoit l'année prochaine ?
Sans problème, on est des fidèles.
Propos recueillis par Philippe Aeschelmann.
Photos (captures vidéos) : tous droits réservés, Claude Petizon, ASCAP.