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Cycle à Peed', 1er avril 2001
Organisée par les sections CYCLISME et COURSE À PIED
Participer, c'est gagner !


 Le sport plaisir en famille
 Départ de course à pied
 La lutte est serrée © Le Pays, édition du 2 avril 2001
Le président de la section Course à Pied.
Jean-Paul Montavon, en deux mots la course d'aujourd'hui ?
En deux mots, c'est un peu difficile, on peut dire que tout s'est très bien déroulé, les conditions atmosphériques étaient excellentes, on a doublé le nombre de participants par rapport à l'année dernière.
Combien de participants ?
A peu près cent-quarante cinq et deux abandons, je crois. Je pense qu'on a eu une bonne publicité au niveau des médias partenaires, comme France Bleu Belfort qui passait un spot quotidien et un direct à l'antenne pendant la course.
La course cycliste a semblé un peu difficile à certains ?
Oui, le circuit vélo était figé pour cette année au niveau du relief mais l'année prochaine on va l'améliorer pour permettre à des athlètes un peu moins confirmés de le faire plus facilement, ainsi que pour les femmes. Cette année, on avait tout de même innové en faisant faire un tour de moins aux féminines.
La Cycle a Peed est donc épreuve en pleine évolution ?
Oui, mais elle garde tout de même une continuité, permettant aux licenciés de faire une mise en jambes en début de saison et aux amateurs de se faire plaisir.
Merci Jean-Paul, et à l'année prochaine.
Encore bravo à tous les participants.

Le président de la section Cyclisme.
Gérard Grellier, la course d'aujourd'hui s'est bien passée ?
Très bien, le soleil était avec nous, il n'y a pas eu de problèmes, ni mécaniques ni de sécurité, tout s'est bien passé malgré quelques inquiétudes.
Combien de personnes sur le terrain ?
Environ une quinzaine, dont quatre chronométreurs, plus une voiture ouvreuse. Les carrefours et les zones à risques étaient tous tenus par des signaleurs. Malheureusement, certains rares automobilistes n'obtempèrent pas à nos signaux, mais le maximum est fait pour la sécurité des coureurs.
Le circuit avait été un peu modifié cette année ?
Oui, il y avait deux passages devant la zone de loisirs à chaque tour, ce qui permettait au coureur à pied de l'équipe de se motiver et de se préparer pour le relais suivant. Les cyclistes faisaient aussi un tour de moins, pour rendre l'épreuve plus accessible aux participants moins aguerris.
Justement, y-a-t'il de grandes différences entre les participants ?
Au niveau équipement, on peut remarquer des vélos "super pointus" à 30 000 F et d'autres à 3 000 F, mais c'est le plaisir de courir qui compte, et on met l'accent là-dessus pour que le maximum de coureurs puisse participer.
La modification du circuit va donc dans ce sens ?
Oui, et pour l'année prochaine, nous aurons certainement un circuit qui évitera plusieurs "bosses" assez dures, tant pis si les "cracks" le trouvent trop facile, l'important c'est de faire venir le maximum de coureurs, même modestes, qui courrent pour le plaisir.
Moins de coureurs d'élite pour la prochaine édition ?
Pas forcément, mais l'ASCAP est avant tout pour le sport de masse et surtout pour le sport plaisir.
À l'année prochaine et bravo à tous les coureurs.
 Faut assurer le relais...
 Direction le parc à vélo
 le podium des féminines © L'Est, édition du 2 avril 2001.


L'homme du micro.
Michel Simon, vous avez tenu le micro comme d'habitude, comment s'est passé cette matinée, une bonne météo ?
La météo était attendue très belle, il y a eu des petits frimas le matin, ça a commencé à zéro degré, puis le brouillard s'est levé quand le soleil a pris le dessus, et maintenant, il fait chaud, presque très chaud.
Question parcours, des échos de la part des participants ?
Oui, un parcours très dur en vélo, il faudra certainement en reparler au debriefing, il faudrait aplanir la bosse de Dambenois, la fameuse côte. Pour les costauds en vélo, c'est bon, mais pour ceux qui ne participent pas régulièrement à des épreuves cyclistes, c'est un peu dur. Pour le reste, c'est bon, il y a des petits problèmes de sécurité, au passage des cyclistes devant le site de Brognard et qui descendent du pont de l'autoroute, il sont à plus de 60 km/h donc il faut faire attention aux gens qui sortent du parking, mais tout s'est bien passé.
Il y a des mesures de vitesse ?
Non, mais depuis la voiture suiveuse (qui était devant) on peut faire une estimation assez précise.
Au niveau des vélos, j'ai remarqué quelques machines assez particulières.
Certains coureurs investissent dans du beau matériel, si ils veulent être performant, c'est l'escalade. Par rapport aux les vélos normaux, il y a moins de frottement et de résistance au roulement, moins de poids.
Un fait marquant dans cette course ?
On a eu une équipe totalisant 143 ans à deux, le cycliste, 80 ans et le coureur 63 ans, il ne se sont pas trop mal débrouillés en plus, coiffant au poteau une équipe de licensiés un peu plus jeunes.

La course cycliste vue de l'intérieur.
André Chareyre, comment s'est déroulée cette course ?
Très bien, quelques "cracks" ont survolé l'épreuve cycliste en solitaires, creusant un écart important avec leurs poursuivants, et des groupes de force plus égales se sont automatiquement constitués au fil du circuit. Les premiers sont en général licenciés en vélo ou triathlon, ils sont à l'entraînement ici.
Ce circuit, était-il très difficile ?
Il présentait quelques difficultés connues, comme la côte d'Allenjoie, et d'autres avaient été assouplies, comme l'attaque du pont de l'autoroute au début, que l'on pouvait cette année aborder lancé depuis le rond-point de Vieux-Charmont.
Et pour la suite du parcours ?
Après le pont de l'autoroute, on entre dans Brognard, il y a une petite bosse à 1 km, puis on arrive à Allenjoie, au carrefour, on tourne à gauche pour attaquer la fameuse côte. Une fois en haut, une longue descente nous amène sur Dambenois, avec des pointes possibles à 70 km/h. Les signaleurs au carrefour sont présents, indispensables. Après Dambenois, on repart vers Brognard par un long faux-plat montant, et on engage à droite sur le pont de l'autoroute pour repasser devant la zone de loisirs en descente avec une petite pointe de vitesse.
Qu'est-ce qu'on redoute le plus pendant la course ?
On craint surtout une chute, tout est prévu, bien sûr, ambulance, médecin, présence de la Gendarmerie, mais on est quand même soulagé quand la course est terminée. Tout s'est bien passé aujourd'hui.
La présence des membres de la section y est pour beaucoup, non ?
On l'espère, et on sera encore présent l'année prochaine.
 A l'attaque dès le premier passage À l'attaque sur la petite bosse du pont de l'A36.

 Plus que 5 km avant le vélo... Départ groupé de la première course à pied.

 Embouteillage au passage de relais Passage de relais ou changement de costume...

 Couloir d'arrivée, enfin ! Content d'arriver, belle course...
 


Quelques réactions devant le tableau des résultats.
Sarah, comment ça s'est passé pour vous ?
Super bien passé, beau temps, une super bonne organisation, très bien. Pour ma première participation, c'est bien.
Vous venez de loin ?
De Belfort.
Avez-vous un vélo style "la guerre des étoiles" ?
Non, non, j'ai un vélo de course traditionnel.
Et vous avez fait quatrième, non licenciée. C'est bien quatrième ?
Non.
Qui a dit "sur cinq" là-derrière ?
C'est Hervé. Il se moque de moi.
Alors lui il a fait quoi ?
Cinquante-sept sur soixante-cinq.
Bon alors Hervé, tu prends la calculette et tu fais le pourcentage, hein ?

Stéphanie, vous avez couru les deux disciplines ?
Non, j'ai fait la course à pied, on l'a fait en équipe.
Au niveau course, ça s'est passé comment ?
C'était bien, c'était très plat, donc rapide. La distance, bien, trop courte pour moi, parce que j'ai l'habitude de faire plus long. Faire le vélo en plus ? Non, c'est pas le même effort.
Votre partenaire, Hervé, vous a parlé de la partie vélo ?
Oui, c'était relativement difficile, avec des côtes bien marquées, à faire trois fois, assez dur.
C'est votre première participation ?
Non, on était déjà venu le faire l'année passée, donc, on a renouvelé l'expérience. Nous sommes venus en voisin, de Triathlon Belfort.

Sandrine, c'était comment, au niveau vélo ?
Ça s'est bien passé. Bon, c'était un peu dur avec la côte vers le cimetière, la côte d'Allenjoie, elle est pas excessivement longue, mais raide. La distance, ça allait, on n'avait que 22 km à faire, donc...
Et vous avez un vélo préparé spécialement ?
Oh, non, mon vélo est ordinaire, ce n'est pas un vélo spécial triathlète, il fait treize kilos, je crois.
Et les passages entre vélo et course à pied, c'est difficile ?
Moins dur que le passage de la course à pied au vélo, j'ai trouvé. Oui, quand on passe de la course à pied au vélo, les jambes sont raides, on a du mal à repartir.

Propos recueillis par Philippe Aeschelmann.
Photos couleurs (captures vidéos) : tous droits réservés, Claude Petizon, ASCAP.
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