La prochaine édition.
Jean-Paul Montavon, c'était la 39ème édition du cross ASCAP. Et pour la quarantième ?
Pour la 40ème, l'année prochaine, nous allons regarder avec nos partenaires la façon d'apporter un petit plus. Pour eux, le cross ASCAP est une épreuve importante, en ce sens qu'elle dure depuis des années et des années, on la continue et on l'améliore au fil du temps, la fréquentation toujours importante est remarquée.
Ces partenaires, qui sont-ils ?
Le principal est le CE Peugeot Sochaux, puis Décathlon, Super U Sochaux et pour les médias, France Bleu Belfort-Montbéliard.
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L'homme du micro.
Michel Simon, vous avez tenu le micro toute cette journée. Votre sentiment ?
Ça a été une très bonne journée. Mis à part le temps qui s'est mis de la partie, ça faisait vingt ans qu'on n'avait pas connu un temps comme ça. Sauf une année à Sochaux, il y avait eu de la neige le matin, qui avait disparu l'après-midi, mais là, aujourd'hui, c'est vraiment froid. Les gars, ils étaient contents d'arriver.
Quelle température ?
Là il faisait 2 degrés. Au-dessus de zéro. Cinq, six au début des courses, mais à la fin ça s'est rafraîchi.
Et les coureurs, qu'en disent-ils ?
Les coureurs, très contents. Ça glissait un peu à la fin, ceux qui étaient partis sans pointes, j'en ai vu qui ont heurté quelques barrières. Le terrain s'est dégradé dans l'après midi. Les derniers coureurs, le "Cross pour tous", ont vraiment connu des conditions difficiles.
De façon générale, quel était le niveau des compétiteurs ?
Il y a eu des courageuses, des belles courses féminines, beau niveau, avec les deux de l'AUA (Aire Urbaine Athlétisme), Sandrine Lods et Marie-Noëlle Gally. Et dans "Cross pour tous", beau niveau avec Djamel Kenane, du FC Sochaux, l'AUA deuxième avec Breney, Nasri troisième. Très belle course, lutte acharnée, tout.
Le mauvais temps ne rebute pas les participants ?
Les chiffres montrent que non, au-dessus de 140 coureurs cette année, l'année dernière on était 109 / 110. C'est surtout le "Cross pour tous" qui prend bien. Et le mauvais temps, c'est la tradition, au mois de février, en hiver, c'est jamais au mois de juillet, le cross. Il faut les conditions de cross-country, la terre, la boue. Bon, on n'a pas eu besoin de mettre des troncs d'arbres en travers, c'était assez difficile comme ça.
Que pensez-vous du parcours ?
Il n'est pas facile, il y a le petit raidillon près de la salle, et les petits virages, c'est dur à négocier, ça casse le rythme. Il y a des grandes lignes droites, on se lance bien et puis, hop, le virage au bout. Côté longueur, le circuit développé fait 1500 mètres tout juste, à la roue de géomètre, impeccable.