la "une" de l'Est : les féminines à l'attaque Page précédente
Cross ASCAP, 17 février 2001

Le déroulement de la journée.

Jean-Paul Montavon, comment s'est passée cette journée ?
La journée s'est très très bien passée, l'organisation, comme d'habitude, a très bien fonctionné. Dès le matin 8h00, les bénévoles et les membres de la section ont mis en place les circuits, sous le crachin, ce temps qui est un peu la représentation du cross.

Ce temps a duré toute la journée ?
Toute l'après-midi, le temps est resté humide, le terrain est devenu de plus en plus gras, ce qui a créé une difficulté supplémentaire pour les dernières courses, le "Cross pour tous" et la course des "moins de 35 ans".

C'est la course la plus longue ?
Oui, elle fait 6 km, 4 tours de circuit, et elle rassemble aussi le plus grand nombre de participants, soit environ 70, presque la moitié du total de la journée, toutes courses confondues.

Au niveau du parcours, y-a-t-il une difficulté spéciale ?
Le circuit de 1,5 km est tracé sur un terrain vague, il y a des passages de routes, des parties un peu boueuses, un faux-plat montant derrière la salle ASCAP, avec un petit talus. C'est ce qui fait la difficulté du cross. Les coureurs ont souffert, surtout au niveau des chevilles, des articulations. Même pour les femmes, qui ne font qu'une seule boucle, c'était assez éprouvant. Celui qui n'avait pas de pointes était plus en difficulté sur ce terrain gras, et d'ailleurs, un jeune qui logiquement finissait deuxième à fini troisième car il a glissé à très peu de l'arrivée et a perdu une place.

Au niveau sécurité, santé, y-a-t-il eu des problèmes ?
Très peu. Comme blessure, un petit claquage. Sinon, les conditions atmosphériques respiratoires étaient superbes, les gens n'ont pas souffert par rapport à l'année dernière où la chaleur était un peu plus handicapante.

L'année dernière, le cross ASCAP était-il un peu plus tard dans la saison ?
Non, il y a un écart d'une semaine seulement, mais les conditions météo d'hiver sont aléatoires.

Donc, aujourd'hui, bonnes conditions respiratoires ?
Oui, l'humidité était idéale, le froid, 5 ou 6 degrés, c'est bon. Je pense que les gens dans le public ont plus souffert de ces conditions que les compétiteurs.


 Le parcours 2001

Nettoyage de la zone, pose des barrières, de la rubalise, installation de la banderolle d'arrivée, balisage, les bénévoles et les membres de la section s'affairent dès 8h00...

La prochaine édition.

Jean-Paul Montavon, c'était la 39ème édition du cross ASCAP. Et pour la quarantième ?
Pour la 40ème, l'année prochaine, nous allons regarder avec nos partenaires la façon d'apporter un petit plus. Pour eux, le cross ASCAP est une épreuve importante, en ce sens qu'elle dure depuis des années et des années, on la continue et on l'améliore au fil du temps, la fréquentation toujours importante est remarquée.

Ces partenaires, qui sont-ils ?
Le principal est le CE Peugeot Sochaux, puis Décathlon, Super U Sochaux et pour les médias, France Bleu Belfort-Montbéliard.








L'homme du micro.

Michel Simon, vous avez tenu le micro toute cette journée. Votre sentiment ?
Ça a été une très bonne journée. Mis à part le temps qui s'est mis de la partie, ça faisait vingt ans qu'on n'avait pas connu un temps comme ça. Sauf une année à Sochaux, il y avait eu de la neige le matin, qui avait disparu l'après-midi, mais là, aujourd'hui, c'est vraiment froid. Les gars, ils étaient contents d'arriver.

Quelle température ?
Là il faisait 2 degrés. Au-dessus de zéro. Cinq, six au début des courses, mais à la fin ça s'est rafraîchi.

Et les coureurs, qu'en disent-ils ?
Les coureurs, très contents. Ça glissait un peu à la fin, ceux qui étaient partis sans pointes, j'en ai vu qui ont heurté quelques barrières. Le terrain s'est dégradé dans l'après midi. Les derniers coureurs, le "Cross pour tous", ont vraiment connu des conditions difficiles.

De façon générale, quel était le niveau des compétiteurs ?
Il y a eu des courageuses, des belles courses féminines, beau niveau, avec les deux de l'AUA (Aire Urbaine Athlétisme), Sandrine Lods et Marie-Noëlle Gally. Et dans "Cross pour tous", beau niveau avec Djamel Kenane, du FC Sochaux, l'AUA deuxième avec Breney, Nasri troisième. Très belle course, lutte acharnée, tout.

Le mauvais temps ne rebute pas les participants ?
Les chiffres montrent que non, au-dessus de 140 coureurs cette année, l'année dernière on était 109 / 110. C'est surtout le "Cross pour tous" qui prend bien. Et le mauvais temps, c'est la tradition, au mois de février, en hiver, c'est jamais au mois de juillet, le cross. Il faut les conditions de cross-country, la terre, la boue. Bon, on n'a pas eu besoin de mettre des troncs d'arbres en travers, c'était assez difficile comme ça.

Que pensez-vous du parcours ?
Il n'est pas facile, il y a le petit raidillon près de la salle, et les petits virages, c'est dur à négocier, ça casse le rythme. Il y a des grandes lignes droites, on se lance bien et puis, hop, le virage au bout. Côté longueur, le circuit développé fait 1500 mètres tout juste, à la roue de géomètre, impeccable.

 Le remise des dossards.
A la remise des dossards, Mireille, Gilliane, Paulette et Edith.

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Le départ très disputé des plus de 45 ans.

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Départ des féminines pour une boucle de 1500 mètres...

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Très apprécié, le ravitaillement après l'effort.

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Jean et Christian à la saisie des arrivées pour l'édition des résultats.

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Remise des récompenses. De nombreux trophées vont garnir les étagères.

Page précédente Propos recueillis par Philippe Aeschelmann.